Déc2014

Exposition photographique 2013

Photographies, totem et arts sacrés
Porto-Novo, cultures africaines, cultures sacrées
Vernissage mardi 14 mai à 19 heures

Douze apprentis photographes béninois portent un regard sensible sur la capitale du Bénin, en coopération avec huit cergypontains de notre atelier multimédia.

Invitation

Depuis mars 2012, ces jeunes photographes se sont formés, ont conçu de nombreux reportages thématiques et ont réalisé 50 000 clichés à Porto-Novo, pour la promotion de leur territoire et de leur culture. En juillet 2012, à l’occasion des 18èmes Championnats d’Afrique d’Athlétisme, ils ont exposé soixante de leurs œuvres en grand format, aux yeux de milliers de visiteurs et des cinquante-deux délégations africaines présentes au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.

Adissa Akindele, Bishop Hountondji, Edwige Fatokinsi, Espérance Fassinou, Fabien Koffi Houenoude, Godwin Sogbossi, Guy-Landry Houssa, Joël Koukoui, Prudence Affountountoun, Rafiou Bakari, Roch Alfred Amour G.Kiki, Sylviane Zannou, Olivier Baillet, Charly Gentiluomo et Damien Thomas, offrent aujourd’hui à Cergy-Pontoise quelques images rares de la vie dans une grande ville africaine: patrimoine matériel et immatériel, traditionnel et contemporain.

En ce mois de mai 2013, nous accueillons quatre d’entre eux en résidence avec le photographe Gérard Dolidon, pour présenter ensemble leurs nouveaux reportages, au Théâtre 95 lors du festival des cultures africaines. Cette exposition s’inscrit dans le cadre des ateliers nomades du Musée du quai Branly à Cergy-Pontoise.

Musée du quai Branly

Les danses sacrées bàtà
Reportages photographiques réalisés au Bénin en avril 2013

En pays Yoruba, au Nigéria comme au Bénin, un Egungun est la réincarnation momentanée d’un ancêtre défunt qui revient de l’au-delà rendre visite aux siens. Les sorties des Egunguns sont accompagnées de trois danses : le Bàtà, le Gangan et l’Ogbon. « Bàtà » désigne à la fois une danse sacrée, le rythme spécifique de percussions et les chants qui accompagnent la danse, et l’ensemble des tambours sacrés sur lesquels le rythme est joué. L’ensemble de la cérémonie est fondé sur un dialogue direct entre les tambours et les Egunguns qui sont appelés à sortir du couvent un à un. Le pouvoir des tambours bàtà repose sur leur capacité à imiter les intonations et les rythmes de la langue Yoruba. Le dialogue est à la fois musical et gestuel : il est parlé par les tambours et dansé par l’Egungun qui répond à leurs sollicitations rythmiques par des pas de danse spécifiques, après avoir fait entendre sa voix d’outre-tombe. Il s’agit là d’une véritable conversation entre instruments sacrés et divinités.
Outre la collecte de ressources iconographiques, ces reportages étaient destinés à fournir des images clés des danses baata pour accompagner l’exposition intitulée « Masques baata et nouvelles figures du sacré ». Syl.Pâris.Kouton, artiste majeur de Porto-Novo, en résidence à la maison russe, présente une nouvelle installation appelée «  Cité baata, questions d’identités »,  conçue à partir de ses propres masques baata et des créations des jeunes de l’Espace Cesame.
Pour cette exposition Syl.Pâris.Kouton est aussi entouré de deux plasticiens béninois: Ange Marie Reine Houndeton et Aziz Aboki.

Grand merci à Luc Raimbault, Gérard Dolidon, Marion Roux, Sonia Lefevre, Fil Samoela, James Lord, Bernard Barbier, et à toutes les équipes Incite et Espace Cesame.

Incitemedia.net/portonovo/

Formés en 2012 par les photographes Vincent Ohl, Quentin Caffier, aujourd’hui encadrés par Gérard Bassalé, Fil Samoela, Gérard Dolidon et l’équipe d’Incite Média, les apprentis béninois ont conjugué leur ténacité à la détermination du Centre Culturel Ouadada et au soutien actif de la Fondation Zinsou, la Maison du Patrimoine de Porto-Novo, Didier Houenoude, Daniel Biokou, Marion Roux, James Lord, de la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise et des Ateliers Nomades du Musée du Quai Branly.

Livret_Kwabo

Logos incite cesame CACP ateliers nomades

Fred

Rédacteur

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